Présentation de nos traitements

Clauger traite tous types de nuisances et / ou pollutions gazeuses, dans de petits ou grands volumes, dans les milieux clos ou ouverts, dans les cheminées, dans les fluides…

Conscient que le traitement universel n’existe pas, Clauger peut proposer différentes techniques de traitement afin de vous apporter une solution sur mesure. Cette solution peut dans certains cas utiliser plusieurs des techniques présentées ci-dessous.

Le principe consiste à transférer le ou les composés à éliminer de la phase gazeuse vers la phase solide par réaction de surface. Le dimensionnement de la surface du lit se détermine par le débit volumique et son épaisseur s’étalonne par l’étude de la charge de composés à traiter et par l’efficacité d’élimination demandée.

La qualité du charbon a son importance. Pour améliorer son efficacité, on peut l’imprégner d’un agent chimique. Ainsi avec de l’iode ou du permanganate, la capacité d’adsorption de H2S augmente.

Cette solution technique est particulièrement adaptée aux faibles et moyens débits et utilisée en complément d’autres systèmes de traitement.

Cette technique consiste à transférer le ou les composés polluants de la phase gazeuse vers la phase liquide. C’est un procédé physique qui est basé sur le transfert de masse gaz-liquide. Dans certains cas une réaction chimique peut accompagner le phénomène, on parle alors de procédé physico-chimique.

Le courant de gaz à traiter est mis en contact avec la solution de lavage dont le pH et le caractère oxydant sont régulés. La nature des tours de lavages (à pulvérisation, à garnissage…) se détermine suivant la nature de l’effluent.

Lors d’une dépollution olfactive, l’enchaînement de plusieurs unités de lavage fonctionnant en série avec des réactifs différents constitue le système d’épuration.

Les différentes techniques de lavage permettent de traiter, de façon très efficace, des débits d’air allant de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers de m3/h, avec un encombrement le plus compact possible.

Pour le traitement d’une nuisance olfactive (concentration des gaz < VLE), ou comme affinage de lavage, nous préconisons quelques fois une étape de lavage avec un neutralisant olfactif. Nous parlons alors de micro-lavage.

La condensation consiste à transférer les COV de la phase gazeuse à la phase liquide ou solide par abaissement de la température. Elle s’effectue via des échangeurs. En présence d'une seule substance, la température minimale à atteindre sera déterminée par l'objectif qu'on se fixe en terme d'efficacité de récupération ou de limite d'émission. En présence d'un mélange de COV, la température minimale à atteindre sera déterminée par les caractéristiques du composé le plus volatil.

Cette température est souvent négative et se situe dans un grand nombre de cas entre –20°C et -80°C. La condensation s'effectue donc généralement en plusieurs étapes de refroidissement.

Il existe des échangeurs permettant de condenser et de centrifuger (technologie AIRECO): les éléments condensables du gaz injecté en entrée sont piégés, centrifugés vers les parois par mouvement cyclonique, drainés vers le bas et évacués. Il permet, outre de traiter les odeurs, de déshumidifier, de contrôler l’hygromètrie dans les endroits confinés, ainsi que de traiter les brouillards d’huile.

Volume traité : de 100 à 15 000 Nm3/h par module.

Le principe de cette technique repose sur l’aptitude qu’ont les micro-organismes à dégrader une grande variété de composés organiques en les oxydant pour obtenir du dioxyde de carbone et de l’eau. Ici, les composés organiques sont utilisés comme source d’énergie. Deux phases composent le traitement biologique d’effluent gazeux. Une phase d’absorption (immobilisation et développement des micro-organismes) et une phase de régénération biologique (humidification et compléments nutritifs).

L’effluent à traiter traverse un matériau d’origine le plus souvent naturel (tourbe, écorces, compost…) au sein duquel les micro-organismes sont immobilisés et se développent. Un biofilm humide entoure le matériau et piège les composés organiques, entraînant la biodégradation.

Pour entretenir le support solide (humidification et compléments nutritifs), on l’asperge d’une solution adéquate. Cette opération est réalisée généralement à contre-courant du gaz à traiter.

Adsorption sur charbon actif

Les molécules odorantes s’adsorbent le charbon actif. Le charbon actif est un matériau présentant une surface spécifique importante (1g = 1000 m2 de surface) donc des possibilités d’adsorption importantes.

La photocatalyse

Les molécules adsorbées migrent à travers le charbon actif, puis s’adsorbent à la surface du TiO2 (catalyseur).

A la surface du catalyseur, il y a dégradation des molécules odorantes par actions des ions-radicaux (oxydations en chaîne), aboutissant à la libération dans l’environnement de molécules non toxiques et inodores : CO2 et H2O. Sous l’action des UV du soleil, l’effet photo catalytique du TiO2 régénère le charbon actif. L’intérêt de la combinaison des deux technologies réside dans le fait que le traitement des odeurs se fait en continu : le charbon actif se charge en continu, et est régénéré lorsque la photocatalyse se produit. Cette technique évite la création de déchets solides ou liquides et permet de traiter les surfaces odorantes importantes, sans avoir à gérer le pilotage d’une désodorisation complexe (exemple : stockage de matières odorantes comme, le compost, les boues). Des moyens ou petits volumes comme la couverture des bassins en STEP ou des postes de relevages sont aussi préconisés avec ce type de traitement. Ce procédé est adapté aux petits comme aux grands volumes avec de faibles concentrations de COV – odeurs (limite du pouvoir d’adsorption du charbon actif et de la régénération de la photocatalyse).

Elle peut être intégrée à des couvertures type PE souples, à des structures rigides, à des bâtiments modulaires ou pressorisés…

La récupération d’énergie sur des rejets chauds et humides est très facilement rentable. Elle consiste à transmettre à un fluide l’énergie contenue dans les rejets gazeux via un échangeur cyclonique. Les rejets gazeux refroidis sont en même temps nettoyés par un double effet de condensation et de centrifugation. L’énergie récupérée peut être valorisée de différentes façons (chaleur fatale, remontée de température d'eau jusqu'à 98°C via pompe à chaleur HEE).

La mise en place d’une boucle fermée est parfois la solution la plus avantageuse : suppression du rejet gazeux, réduction de la facture énergétique, réduction de l'empreinte carbone, fonctionnement plus stable du process et possibilité de récupérer les produits condensés.

Nos installations permettent un retour sur investissement (RSI) allant de de 2 mois à 3 ans, et les débits traités vont de 1000 à 500 000 m3/h.

Le traitement par photocatalyse : Sous l’effet des UV (via lumière naturelle ou lampes UV), le dioxyde de titane, déposé sur une surface, va créer des radicaux libres. Ceux-ci vont couper successivement l’ensemble des liaisons moléculaires des composés gazeux piégés (COV, molécules odorantes), jusqu’à complète minéralisation : la pollution est détruite.

Le filtre comporte aussi du charbon actif, jouant un rôle de concentrateur et de purificateur de composés gazeux. Par conséquent, il permet de traiter les « pics » de concentrations de COV et d’odeurs.

  • Applications

  • Faibles à moyennes concentrations COV / ODEURS.
    • Flux canalisés de 100 Nm3 / h à 50 000 Nm3/h.
    • Tous volumes à confiner (de 1 à 5 000 m2).
      • Sans ventilation (respiration de cuves, de bassins, de postes de relevage).
      • Avec ventilation en surpression (respect des concentrations d'odeurs / COV à l'intérieur de l'enceinte confinée : sécurité du personnel).
    • Volumes confinés – Atelier – sources diffuses.
    • Fonctionnement process : batch ou continu.
    • Stockage matières odorantes (compost, déchets odorants, agro-alimentaire).
    • Bassins (en STEP, en pétrochimie : API).
    • Secteurs: Environnement, agro-alimentaire, chimie, industries…
  • Avantages

  • EFFICACE : respect des normes olfactométriques normalisées (EN 13725), et pouvoirs bactéricides, fongicides... Le charbon actif joue un rôle de concentrateur et par conséquent permet de traiter les pics de pollutions.
  • ECONOMIQUE : Faible coût d'investissement et très faible coût d'exploitation.
  • ECOLOGIQUE : Si utilisation des UV naturels, n'induit pas de pollution secondaire et consommation énergétique nulle ou faible.
  • FACILE à adapter, à mettre en oeuvre, à exploiter.
  • ESSAI PILOTE, LOCATION, VENTE.